La production de cerises se stabilise malgré les intempéries
En perte de seulement 1 % par rapport à la campagne de 2023, la production française de cerises est quasiment stable en juin 2024 malgré les précipitations du printemps. Les cours, quant à eux, se replient sur un an.
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Au 1er juillet 2024, la production de cerises pour la campagne est estimée à 33 400 tonnes, partage Agreste, le service de la statistique du ministère de l’Agriculture, dans une note d’Infos rapides publiée le 12 juillet 2024.
La production, proche de celle de 2023, dépasse de 9 % la production moyenne des récoltes de 2019 à 2023, marquée par la très faible récolte de 2021 (figure 1).
La production de cerises par régions
En Paca, les intempéries du printemps (gel, précipitations, vent, grêle) puis celles de juin affectent les calibres et les rendements, revus à la baisse par rapport à la précédente prévision. La production est ainsi prévue en repli de 8 % par rapport à l’année précédente. Elle reste toutefois supérieure de 19 % à la moyenne quinquennale.
En Occitanie, l’excès d’eau du mois de juin entraîne des pertes (éclatement, pourriture et chute de fruits). Malgré une révision à la baisse des prévisions, la production reste 5 % supérieure à celle de l’année précédente.
En Auvergne-Rhône-Alpes, la grêle et la drosophile entraînent des pertes en juin, après les intempéries de mai. Cependant, les variétés tardives à chair ferme montrent une meilleure résistance, permettant une hausse de 5 % de la production sur un an.
Des cours en baisse sur un an
En juin 2024, avec l’entrée en production de tous les bassins et notamment des variétés tardives, les prix des cerises diminuent de 7 % sur un an, à un niveau néanmoins supérieur de 17 % à la moyenne quinquennale. La tenue des fruits s’améliore au cours du mois et les calibres sont satisfaisants.
Selon les données du marché de Saint-Charles (Pyrénées-Orientales), en juin, les volumes en provenance de l’Espagne, environ 1 600 tonnes, sont deux fois plus importants que l’an passé et se situent 45 % au-dessus de la moyenne des cinq dernières campagnes (figure 3).
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